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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 10:09
Le groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) a voté contre
Programmation des finances publiques 2014-2019 et dispositions fiscales de la loi de finances pour 2015 : l’Assemblée adopte les deux textes

L’assemblée nationale a adopté en première lecture le 21 octobre 2014, le projet de loi de programmation des finances publiques 2014-2019 :

  • 263 députés ont voté "pour" dont les 4 des P.O (Aylagas, Cresta, Olive et Siré) ;
  • 245 ont voté "contre"
  • 56 se sont abstenus.

 

Puis la première partie du projet de loi de finances pour 2015 :

  • 266 députés ont voté "pour" ;
  • 245 ont voté "contre"
  • 56 se sont abstenus.

sbillet.19635.gifLes élus du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine votent contre, pourquoi ?

Au terme de l’examen du projet de loi de programmation 2014-2019 et du volet recettes du projet de loi de finances pour 2015, un premier constat s’est imposé : les gardiens du temple de la finance internationale, qu’ils se situent à Bruxelles ou à Paris, sont irrémédiablement coupés des réalités et de la vie concrète des concitoyens.

C’est un sentiment de gâchis qui domine, le sentiment que les gouvernements font preuve d’une incapacité chronique à répondre aux défis de la crise économique, sociale et écologique.

La démission du politique face aux forces de l’argent génère un immense désarroi et des frustrations qui font le lit de l’extrême droite et d’une droite revancharde.

 

À ceux qui réclament un changement de cap politique, le gouvernement oppose une fin de non-recevoir, poursuivant dans la voie sans issue d’une politique exclusive de l’offre.

Depuis des mois, les députés du Front de gauche, avec d’autres, alertent sur les risques d’une telle politique déflationniste, uniquement préoccupée par la baisse du coût du travail et par la déréglementation.

 

41 milliards d’euros d’argent public : c'est le montant donné aux entreprises qui n’a eu pour l’heure aucun effet sur l’investissement et l’emploi. Partout en Europe, ces politiques échouent, en Allemagne comme en Italie. Alors que les PME s'asphixient,  les grandes entreprises sont championnes des versements de dividendes, au détriment de l’investissement productif, de la formation et des salaires.

Les baisses des dépenses publiques pénalisent l’investissement public et les ménages pour qui moins de prestations, moins de services publics, c’est moins de revenus.

 

3,7 milliards d’euros : c'est la baisse programmée des dotations aux collectivités locales + 28 milliards d’euros cumulés sur cinq ans, baisse qui s’ajoute à l’indigence de l’enveloppe des contrats de plan État-région à venir.

Cette baisse aura des conséquences dangereuses sur l’investissement public, sur l’emploi local et sur le service public de proximité, particulièrement dans les territoires fragilisés dont notre département.

 

Bruxelles tentent d'imposer des contraintes, contraintes auxquelles notre pays a souscrit en acceptant le six-pack (six mesures législatives pour renforcer la gouvernance économique) et en adoptant le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance). Elles servent de prétexte à l’intensification des réformes libérales.

Au bout du compte, les français auront droit à la double peine : mesures de régression sociale d’un côté, austérité budgétaire renforcée de l’autre.

 

Il serait temps que le Gouvernement tire les enseignements de son échec et accepte d’ouvrir le débat avec tous ceux qui réclament une réorientation de la politique économique.

Le combat de la gauche, ce n’est pas de transporter les pauvres en autocar le dimanche dans des centres commerciaux pour qu’ils y dépensent l’argent qu’ils n’ont pas.

Le combat de la gauche, ce n’est pas de diviser nos concitoyens en opposant chômeurs et salariés, ni de défaire ce que des décennies de luttes ont permis d’arracher en matière de solidarité, de droits sociaux et de protection collective.

 

Les députés du Front de gauche sont porteurs de propositions alternatives pour réorienter l’argent vers l’investissement et l’emploi. Il faut aujourd’hui remettre à plat l’ensemble de l'architecture fiscale du pays… comme le Président de la République s’y était d'ailleurs engagé.

Pour les élus du GDR, il est prioritaire :

de refondre l’impôt sur le revenu pour en refaire un impôt citoyen, juste et progressif.

de baisser la TVA,

de promouvoir une fiscalité locale plus juste et plus efficace.

 

Tout le monde est favorable au redressement des comptes publics, mais cela passe par une véritable guerre contre la fraude et l’évasion fiscales, par la remise à plat des défiscalisations (crédit d’impôt compétitivité emploi, crédit d’impôt recherche, multiples investissements immobiliers).

 

Parce que les élus du GDR croient au progrès, ils ont voté contre les orientations libérales de ces deux projets de loi budgétaires.

 

 

 

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