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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 15:35

5 élus pour le groupe PCF/Front de Gauche

 

Malgré un contexte plus qu'inquiétant, les forces de gauche des P.-O. ont résisté aux prétentions du FN et de l'UMP/UDI.

Après le 2ème tour, l'ensemble de la gauche compte 22 élus et la Droite 12 élus qui siégeront au Conseil Départemental 66 (zéro pour le F.N).

Les Pyrénées-Orientales conservent une majorité départementale de gauche.

Si le Front national n'a pas conquis le conseil départemental comme l'avait annoncé l'Indépendant, son score est tout de même une bien mauvaise nouvelle pour la liberté, l'égalité et la fraternité.
Le signal est sans ambiguïté : si le gouvernement poursuit sa politique libérale, le pays en paiera le prix fort (2/3 des départements passent à Droite) en perdant des élus progressistes capables de s'opposer à l'austérité et de résister aux réformes de Manuel Valls qui reste sourd aux messages de l'électorat (25 départements ont basculés de gauche à droite et un seul de droite à gauche) et aux abstentionnistes (50,52%).

 

Binômes élus à présence communiste :

Perpignan III

 

 

Jean Vila-Françoise Fiter (PC/PC)

58,33 %

Binôme élu

Bolo-Fuentes (FN)

 

41,67 %

 

Plaine d'Illibéris

 

 

Nicolas Garcia-Marie-Pierre Sadourny (PC/PS)

35,20 %

Binôme élu

Barniol-Jourda (UMP/UDI)

33,25 %

 

Gaulard-Régnier (FN)

31,56 %

 

Aspres

 

 

René Olive-Edith Pugnet (PS/PC)

41,29 %

Binôme élu

Puig-Verplanken (FN)

31,60 %

 

Mach-Sanchez Schmid

27,11 %

 

Vallée de l'Agly

 

 

Charles Chivilo-Lola Beuze (PRG/PC)

37,03 %

Binôme élu

Bascou-Conte Grégoire (UMP)

35,12 %

 

Jurado-Olives (FN)

27,86 %

 


 

 

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 11:39
Élections départementales : enjeu pour le quotidien de la population et utilité des futurs élus contre l’austérité

Vous avez dit bizarre ?

Bizarre que le gouvernement et les médias ne sensibilisent pas davantage les français sur l’importance de ces élections départementales alors que tout montre que cet échelon territorial est un atout majeur pour développer les démocratie locale et apporter des réponses publiques essentielles dans le quotidien des populations.

Après les municipales, la droite et l’extrême droite veulent faire de ce scrutin une nouvelle étape de conquête politique, avant les régionales et dans la perspective des échéances nationales de 2017.

Mobilisons-nous !

Pour la gauche, les progressistes, se rassembler largement autour des candidats de communistes et de la majorité départementale est nécessaire pour influer sur l'orientation néo-libérale du gouvernement actuel, pour qu’au final la droite et le FN soient largement battus avec un maximum d’élu-e-s porteurs d'ambitions alternatives aux libéralisme.

Utilité sociale et politique d'une majorité départementale de gauche reconduite dans les P.O

Les élus de la majorité sont contre l’austérité et pour le progrès social. Ils vont être réélus pour six ans et seront en responsabilité de compétences dans le domaine social et de la cohésion territoriale.

Dans les plans de développement territoriaux, le département est appelé à jouer un rôle déterminant en lien avec les futures régions, les communes et les nouvelles intercommunalités. Il est un moteur essentiel de l’investissement public pour répondre aux besoins populaires, à la modernisation des territoires et à l’emploi qui en résulte. Il sera inévitablement et de plus en plus, un lieu de réflexion et de construction avec les populations dans les évolutions de la décentralisation..., à condition d’y mettre la volonté politique nécessaire, c'est ce à quoi les élus communistes s'attacheront.

Dans un esprit profondément démocratique, les élus du Front de Gauche sont profondément attaché au maintien des compétences générales du département. En effet, cette notion doit d’abord reposer sur des exigences de souveraineté populaire.

Maintenir le doute sur l’avenir des départements constitue une très grave erreur qui va à l’encontre de la réalité et des besoins qu’expriment nos concitoyens.

Oui, le département est utile

Il en a fait la preuve au quotidien par l'accompagnement à tous les âges de la vie, en intervenant sur tous les territoires pour y maintenir l’égalité et les solidarités. Depuis 1998, le conseil général 66 a montré que le département a vocation à devenir toujours plus et mieux un acteur très utile et innovant de répartition des richesses et de régulation territoriale en concurrence avec l’égoïsme des marchés financiers. Dans tous les cantons, les élu-e-s du groupe Front de Gauche seront disponibles pour avancer, pour innover, pour être force de proposition avec la population, pour résister, agir et lutter avec elle.

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 11:25

CONSEIL GENERAL DES PYRENEES-ORIENTALES

SEANCE PLENIERE 15 décembre 2014

 

INTERVENTION DU GROUPE FRONT DE GAUCHE

Débat d’Orientations Budgétaires 2015

 

Madame la Présidente,

Chers collègues,

 

Depuis plusieurs exercices, l’évolution des recettes du Département ne suit pas le rythme de la croissance des dépenses contraintes.

 

Je cite votre rapport, pour l'année 2015, « l'impasse budgétaire consiste à compenser un peu plus de 5 M€ de nouvelles dépenses avec 14 M€ de recettes supprimées ».

 

C'est ce que l'on appelle « l'effet ciseau ».

 

Difficile dans ces conditions de s'enthousiasmer.

 

Commençons par les recettes et disons-le d’emblée : priver les collectivités de leurs ressources est un choix idéologique.

 

Ce choix était d’ailleurs celui de la droite jusqu’en 2012.

 

Ainsi, pendant une décennie, les gouvernements UMP successifs se sont acharnés contre les collectivités, faisant d’elles des cibles prioritaires alors qu’elles incarnent le dernier rempart des Français face à la démolition sociale de la déferlante ultra-libérale.

 

La droite a soumis les collectivités à un assèchement méthodique de leurs finances.

 

Mesure emblématique s’il en est, et lourde de conséquences pour les départements : la suppression de la Taxe Professionnelle, décidée par Nicolas Sarkozy et ses amis.

 

La casse des finances locales par la droite, c’est aussi l’introduction du gel des dotations de l’État, que nous étions nombreux à dénoncer dans l’hémicycle à une époque pas si lointaine.

 

Un palier a été franchi depuis, mais pas dans le sens attendu, puisque chaque nouvelle loi de finances apporte désormais son lot de réduction drastique des dotations aux collectivités.

 

Nous sommes en fin d’année 2014 et cette logique d’asphyxie financière des départements n’a toujours pas subi de coup d’arrêt, malgré l’élection d’un Président de la République qui devait mener une politique de gauche.

 

Ainsi, pour 2015, le DOB annonce une diminution de 7 M€ de la DGF, rien que pour les Pyrénées-Orientales.

 

Déjà en 2014, notre DGF avait subi une baisse de 3 M€.

En deux ans, ce seront déjà 10 M€ qui seront perdus.

 

Qu'en sera-t-il en 2016 et en 2017 ?

 

Ces diminutions de la DGF ne s'inscrivent pas dans un plan d'économie de l'Etat sur 3 ans, mais bien dans un plan d'austérité de 50 Mds € qui ne dit pas son nom imposé par Bruxelles.

 

Les orientations politiques nationales actuelles, au diapason de celles de l’Union européenne, ne jurent que par l’austérité !

 

Les plans d’économies sur les dépenses publiques, parmi lesquels la baisse des dotations aux collectivités et ses répercussions en cascade, ne serviront qu’à financer les cadeaux faits au patronat, comme le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi, sans aucune contrepartie assurée en termes de créations d’emplois !

 

L’État soutient donc de moins en moins un Département comme le nôtre, alors que la détresse sociale gagne chaque jour du terrain.

 

Est-ce cela que nos concitoyens sont en droit d’attendre d’un Gouvernement qui s’autoproclame de gauche ?

 

Le taux de chômage dans les PO atteint 14,6 %.

 

Le taux de pauvreté, 20,4 %.

 

24 638 personnes sont allocataires du RSA.

 

Ces chiffres sont d’une violence insoutenable, d’abord pour le nombre de personnes concernées.

 

Nous voyons aussi que l’état du budget insertion de notre collectivité est le reflet direct du marasme économique actuel.

 

Pourtant, les compensations financières de l’État au Département, elles, ne progressent que faiblement.

 

Ce décrochage entre les dépenses obligatoires que le Département assure au nom de la solidarité nationale et les compensations versées par l’État est inadmissible.

 

Notre Groupe a toujours dénoncé publiquement et avec force la dette de l’État envers les Départements, qui se creuse chaque année un peu plus.

 

Cette dette atteint aujourd’hui 48 Mds € depuis les transferts massifs de charges commencés par la droite en 2002.

 

Nous rappelons que lors du DOB 2013, alors que 150 M€ manquaient à l'appel pour notre département, nous vous avions proposé ici même une motion demandant à l’État le remboursement de cette dette sur 5 ans.

 

Motion qui, hélas, n'avait même pas été débattue...

 

Nous demandions la même chose à l'occasion du DOB 2014. Là, encore, nous n'avions pas été écoutés.

 

150 M€ en 2012, combien l’État doit à notre Département aujourd'hui en 2014 ?

 

L’Assemblée des Départements de France estime cette absence de compensation, cette année, à 8 Mds € pour l'ensemble des départements.

 

Qui peut prétendre que la réduction de ces ressources n’a pas d’incidence sur le niveau des interventions du Conseil Général ?

 

Vous-même, Madame la Présidente, il y a un mois lors de l'étude de notre Pacte Territorial pour l'Insertion, vous déclariez que l'absence de solidarité coûterait bien plus cher que ce qu'elle coûte actuellement.

 

Oui, Madame la Présidente, à réduire les ressources des collectivités en charge des solidarités, un jour, la société le paiera très très cher !

 

Avec ces transferts de charges et ce plan d'austérité, les collectivités sont victimes d’un étranglement budgétaire sans précédent, qui les oblige à réduire la voilure sur les investissements et à économiser sur les Services publics.

 

Notre Groupe n’accepte pas cette situation.

 

Il n’est plus tenable pour notre Assemblée de constater à chaque débat budgétaire l’ampleur de la catastrophe et de ne pas bouger collectivement pour faire évoluer les choses.

 

Il y a des responsabilités nationales à pointer.

 

Le document du DOB se contente de requalifier la cure d'austérité imposé par l’État en « recalibrage sans précédent de ressources financières » ou encore en « ajustements budgétaires jamais accomplis », sans rien revendiquer de plus.

 

 

Combien de temps encore faudra-t-il attendre pour qu’émergent de véritables exigences en matière de finances locales et de répartition des richesses entre les territoires ?

 

Quand refuserons-nous tous ensemble de simples mesures palliatives, destinées à mettre des rustines sur un budget pour qu’il tienne jusqu’au prochain exercice ?

 

Redisons-le fermement au Gouvernement comme à leurs représentants dans le département qui ont voté le Projet de Loi de Finances 2015 : s’attaquer aux collectivités, c’est paralyser l’économie.

 

Mais soutenir les collectivités, c’est faire le choix de la sortie de crise pour tout le pays.

 

Relancer la croissance dans le pays passe par une relance de la consommation et par une relance de l’investissement public.

 

Les collectivités représentent moins de 10 % de la dette de la France, alors qu’elles assurent 73 % des investissements publics du pays.

 

Elles sont les meilleurs alliées du Gouvernement pour travailler à la sortie de crise.

 

Voilà plus de 2 ans que s'est exprimée majoritairement une volonté de changement de cap avec l'adhésion au slogan « Le changem

 

ent, c’est maintenant ».

 

Pourtant, la population est toujours dans l’attente d’une inversion de la courbe du chômage, d’un retour de la croissance, d’une hausse du pouvoir d’achat.

 

Et de plus en plus de collectivités se retrouvent prises à la gorge au moment où elles devraient pouvoir renforcer leur action.

 

C’est parce que la situation est d’une gravité extrême qu’il faut y répondre par des mesures urgentes et d’une ampleur exceptionnelle.

 

Il faut aujourd’hui changer de braquet dans les revendications portées par notre Assemblée.

 

Réclamer des moyens de l’État et une véritable politique de gauche est une bataille dans laquelle le Groupe Front de Gauche est prêt à lancer toutes ses forces et à laquelle il appelle le Groupe Socialiste et apparentés à se joindre.

 

Jean-Louis Alvarez

Président du Groupe Front de Gauche 66

 

Euro-brise.jpg

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 14:56

Les élections cantonales, désormais appelées « départementales » auront lieu les 22 et 29 mars prochain. C'est un véritable bouleversement pour la démocratie locale.

 

La taille et le découpage des nouveaux cantons, la limitation des compétences départementales, ont pour objectif de reléguer le conseiller général au rayon des souvenirs de nos institutions républicaines dans la perspective de la suppression des conseils généraux en 2020.

Cette évolution est un coup dur porté à la démocratie de proximité.

 

Les conseillers généraux du front de gauche ont tissés des liens avec les populations et les élus locaux de leurs cantons. Cette proximité a garantit une remontée des besoins et la prise en compte des attentes des populations : des commissions cantonales d’aide sociale aux conseils d’administrations des collèges et maisons de retraite, de l’état des routes aux difficultés de déneigement, de l’animation du développement local aux liens entretenus avec les associations locales : c’est la parole populaire qui a été écoutée et ensuite relayée dans l’assemblée départementale.

 

Cette amputation de la démocratie de proximité se conjugue avec la baisse des capacités financières des départements, essentiellement due à la réduction des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales, dont les conséquences sur les budgets sont déjà palpables.

Dans ce contexte financier, une prise en compte amoindrie des besoins facilitera la mise en œuvre de la politique d’austérité inscrite dans le pacte européen de stabilité concocté par le couple Merkel-Sarkozy, avalé en l’état par François Hollande en 2012.

 

La réduction des budgets conduira notamment les départements à réduire leurs interventions en faveur des communes et associations. Elle limitera leur action à quelques compétences bien ciblées, pour l’essentiel les actions sociales, transformant les élus en simples gestionnaires des dégâts collatéraux d’une politique économique dévastatrice.

 

Aussi, en plein débat sur la réforme territoriale, ces élections auront une portée politique importante et pourront permettre de développer une autre vision de l’organisation territoriale et de la démocratie de proximité.

 

Nous comptons faire en sorte que cette campagne électorale ouvre d’autres perspectives locales et nationales et fasse élire des conseillers départementaux porteurs d’une parole politique forte à même de défendre l’institution départementale dans l’intérêt de nos concitoyens.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 14:37
Les élus du Front de Gauche soutiennent...
ThéâtreAppel des artistes, compagnies, directrices et directeurs d'institutions culturelles du secteur subventionné du spectacle vivant et des arts plastiques

A tous les élus de la République, aux gouvernements, aux citoyennes et citoyens :


Le populisme grandit, le divertissement remplace la création. Trop de responsables politiques abandonnent le défi de l’émancipation.

L’Etat stabilise un budget culture triennal après des années de baisse. Il en réserve aussitôt 8 %, et baisse les dotations des collectivités. Il révise ses propres missions et lance une nouvelle organisation des territoires, sans aucun projet concerté pour la culture.

L’effritement du réseau culturel a déjà commencé. Mais demain, les résultats partagés de décennies de décentralisation et de démocratisation des arts et de la culture risquent d’être anéantis.

Soutenez notre action.

 

Premiers signataires : Mathieu Amalric, Jean-Paul Angot, Fabien Barontini, Emmanuelle Béart, Jean Bellorini, Joanny Bert, Jean Boillot, Audrey Bonnet, Catherine Boskowitz, Benoît Bradel, Stéphane Braunschweig, Philippe Buquet, Marie-Pia Bureau, Hélène Cancel, Guy-Pierre Couleau, Xavier Croci, Romaric Daurier, Judith Depaule, Didier Deschamps, Michel Didym, Jean-François Driant, André Engel, Marcial Di Fonzo Bo, Héla Fattoumi, Gérard Giroudon, Julien Gosselin, Dominique Hervieu, Clotilde Hesme, Emmanuelle Huynh, Emmanuel Latreille, Alain Lenglet, Madeleine Louarn, Ludovic Lagarde, Benoît Lambert, Jean-Joël Le Chapelain, Vincent Macaigne, Sylvain Maurice, Caroline Marcilhac, Maguy Marin, Arnaud Meunier, Ariane Mnouchkine, Stanislas Nordey, Gloria Paris, Célie Pauthe, Hervé Pierre, Denis Podalydès , Laurent Poitrenaux, Olivier Py, Philippe Quesne, Pascal Rambert, François Rancillac, Christophe Rauck, Jean-Michel Ribes, Eric Ruf, Carole Thibault, Gilberte Tsaï, Pauline Sales, Pierre Sauvageot, Jean-François Sivadier, Anne Tanguy, Nadine Varoutsikos-Perez, Thierry Vautherot, Michel Vinaver, Jean-Pierre Vincent, Emmanuel Vo-Dinh et beaucoup d’autres encore...

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 14:25

Cerbere.jpg

Episodes cévenols

Notre département vient d’être à nouveau touché par de violents orages et le déchainement des eaux sortant des rivières inondant tout autour, maisons, ateliers, commerces, ouvrages publics, vignes, vergers.

 

Les élus du groupe Front de Gauche cg66 sont de tout coeur avec celles et ceux que ce malheur a frappé.

Les paroles ne suffisent pas. Il faut des actes concrets de solidarité nationale

La répétition de ces épisodes souvent qualifiés de  « cévenols », marqués par des quantités d’eau considérables qui tombent en des temps et des espaces très limités, suscite des interrogations sur leurs liens avec le réchauffement climatique général et les dérèglements qu’il  génère.

les régions méditerranéennes ont subi huit épisodes de pluie intense depuis la mi-septembre. L’avis des scientifiques sera à cet égard du plus grand intérêt.

 

Sont également mises en cause les évolutions de l’urbanisme. Des modifications importantes ont été apportées au mode d’écoulement des eaux avec le bétonnage et l’imperméabilisation des sols, la densification de la population dans les zones exposées. L’entretien des cours d’eau est aussi en question.

Quelle valeur ont les plans de protection des inondations ?

 

Des enseignements avaient été tirés des précédentes inondations. Des digues et bassins de rétention ont joué leur rôle. De même des mesures de sécurité nouvelles permettent d’éviter les déplacements inutiles et réduisent les expositions au danger. Une fois encore l’esprit de solidarité a joué et a permis à beaucoup de mieux faire face au malheur.

On ne peut pas se satisfaire de la situation actuelle : une réflexion générale et un débat démocratique s’imposent !

Les  questions  de l’indemnisation sont évidemment posées en urgence. Les fonds de secours d’Etat et des institutions européennes ; les compagnies d’assurance doivent être mobilisés sans délais. De nombreuses victimes se retrouvent dans des situations très difficiles. Ainsi pour les habitations la valeur retenue va être une valeur marchande du bien souvent éloignée de la valeur de l’usage effectif qui en est fait.

Nous voyons tous à la télévision les voitures qui s’amoncèlent, mais combien d’entre elles sont assurées pour le risque inondation ?

Et que dire d’un système de franchise qui peut aller jusqu’à multiplier autant de fois leur montant qu’il y a eu d’arrêtés de catastrophe naturelle  au cours des cinq dernières années, si le maire de la commune n’a pas fait réaliser un plan de prévision des risques d’inondations ?

 

Les communes sinistrées pourront faire appel à des aides publiques prévues en cas de sinistre. En tout état de cause si des mesures exceptionnelles ne sont pas mises en œuvre le reliquat à payer risque d’être insupportable.

 

La situation des agriculteurs et viticulteurs est particulièrement difficile.

Dans le cadre de la libéralisation  imposée par Bruxelles et nos gouvernants depuis une dizaine d’années le système de solidarité nationale des calamités agricoles et des catastrophes naturelles laisse la place aux assurances privées.

Ainsi alors que l’Etat subventionne à 65% les assurances, leur montant reste dissuasif pour une majorité d’entre eux.

 

Résultat : seuls 20% des agriculteurs, 18% des viticulteurs et 3% des arboriculteurs ont souscrit une assurance climatique. Ce sont les chiffres qu’a constaté la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, réunie le 7 mai 2014, qui conclut sur la nécessité de « bâtir un système mutualiste plutôt qu’assurantiel ». Ce faisant, elle va dans le sens de ce que propose le Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux (modef).

 

La solidarité nationale doit être à la hauteur

Alors que la crise frappe durement, il serait intolérable de laisser nombre de nos concitoyens s’enfoncer dans des difficultés nouvelles inextricables. On mesure ici d’ailleurs, à quel point les choix de l’austérité et des réductions des crédits publics utiles sont absurdes. D’importants investissements publics seront nécessaires pour réparer et pour empêcher de nouveaux dégâts.

 

Un état doit être fait de la mise en œuvre des différents plans de lutte contre les inondations dont beaucoup sont loin d’être réalisés faute d’argent public. L’entretien des cours d’eau mérite lui aussi d’être réévalué. La nouvelle loi qui va devenir applicable au 1er janvier 2016 qui confie de manière obligatoire leur gestion aux collectivités territoriales en créant une compétence nouvelle de « gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations » doit permettre d’améliorer un système archaïque qui culpabilise trop les riverains alors qu’il s’agit d’enjeux d’intérêt communs.

 

L’exigence de démocratie participative qui monte désormais d’un peu partout  doit être prise en compte tant les problèmes sont souvent complexes et les intérêts parfois différents. Seule la démocratie effective et la transparence qui va avec peuvent permettre que ce soit l’intérêt général, et lui seul, qui prévale.

 

De nos localités jusqu’à l’échelle de la planète, ces grands enjeux qui touchent aux modifications climatiques, du local au mondial, ne doivent pas être soustraits à la vigilance des citoyens.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 14:07
Ordonnance sur l’accessibilité : 6 associations déposent un recours devant le Conseil d’État

Dans les P.O, le discours ambiant est à l'optimisme, soyez patients dit la ministre, on ne peut pas tout faire du jour au lendemain !  A Paris, les députés (dont ceux des P.O) vont ratifier la proposition du gouvernement. Qui croire ?

L’Association des paralysés de France (APF), l’Union des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI), la FNATH, association des accidentés de la vie, l’Association pour l’intégration des personnes handicapées moteurs (ANPIHM), l’Association de défense des polyhandicapés (Adepo) et l’association les Droits du piéton ont déposé un recours devant le Conseil d’État concernant l’Ordonnance relative à l’accessibilité.

 

En effet, plusieurs dispositions de cette Ordonnance sont contraires à la loi d’habilitation du 10 juillet 2014 et aux textes internationaux en vigueur. En conséquence, les associations demandent au Conseil d’État de censurer cette Ordonnance.

Depuis plusieurs semaines, les associations ont rappelé leur opposition à cette Ordonnance qui propose des délais supplémentaires inacceptables pour rendre la France accessible. Elles demandent ainsi aux Parlementaires de ne pas ratifier l’Ordonnance qui leur sera présentée prochainement par le Gouvernement.

 

Aujourd’hui, ces associations souhaitent aller plus loin en déposant ce recours en excès de pouvoir devant le Conseil d’État. Le recours s’appuie principalement sur deux points :

 

- la non-conformité de l’Ordonnance par rapport aux dispositions de la loi n°2014-789 du 10 juillet 2014 habilitant le Gouvernement à adopter des mesures législatives pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public, des transports publics, des bâtiments d’habitation et de la voirie pour les personnes handicapées ;

 

- la non-conformité de l’Ordonnance par rapport aux engagements européens et internationaux de la France (Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées ; Pacte international relatif aux droits civils et politiques).

Les associations demandent la censure de cette Ordonnance.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 11:10
Danger4.jpgCATASTROPHE !

Sans surprise, le projet de loi des finances qui vient d’être présenté et son chiffre confirmé prévoit  

11 milliards d’euros de baisse des dotations aux collectivités territoriales !

 

De nombreuses collectivités vont devoir rééchelonner, reporter leurs projets voire les annuler…

C’est comme signer l’acte de décès de nombreuses entreprises du BTP qui comptent sur les opérations d’investissement des collectivités locales pour leur survie !

 

Mais au-delà des Travaux Publics, ce sont aussi les services à la population qui sont grandement menacés.

 

 

Les budgets étant obligatoirement équilibrés, comment vont faire les collectivités qui n’ont pas les reins assez solides ou les intercommunalités rurales qui ont peu de ressources économiques ? Devront-elles augmenter leur fiscalité locale sur les ménages pour contribuer à la réduction du déficit de l’Etat ?


Les familles devront-elles payer une seconde fois pour une crise économique qu’elles ne font que subir depuis maintenant trop longtemps ?

 

Alors qu’il avait été annoncé par l’ancien ministre de l’éducation nationale, le maintien du fond d’amorçage - créé en 2013 pour aider les communes à la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires - Celui-ci ne sera pas reconduit en 2015 (sauf pour quelques communes en « grandes difficultés »). Cette décision demande aux communes un effort supplémentaire !

Comment les communes vont pouvoir pallier à l’absence de l’aide de l’Etat et offrir un environnement satisfaisant pour les enfants ?

 

Sans étalement dans le temps, l’effort demandé aux collectivités est insoutenable !

 Sans compter sur une progression des dépenses de gestion imputable pour près de 50% à des décisions de l’Etat (hausse des taux de TVA sur les services publics locaux, nouveaux rythmes scolaires, cotisation à la CNRACL…).

 

L’association des Maires de France, l’association des Villes de France, l’association des petites villes de France, l’assemblée des communautés de France, etc…), les entreprises et salariés des travaux publics, les "blouses blanches" qui n'ont pas l’habitude de "descendre" dans la rue, défilent partout en France pour protester contre la baisse de l’investissement public.

 

 

Tous les signaux sont au rouge !...

...Mais le gouvernement ferme les yeux et continue sa politique comptable et technocratique.

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 10:09
Le groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) a voté contre
Programmation des finances publiques 2014-2019 et dispositions fiscales de la loi de finances pour 2015 : l’Assemblée adopte les deux textes

L’assemblée nationale a adopté en première lecture le 21 octobre 2014, le projet de loi de programmation des finances publiques 2014-2019 :

  • 263 députés ont voté "pour" dont les 4 des P.O (Aylagas, Cresta, Olive et Siré) ;
  • 245 ont voté "contre"
  • 56 se sont abstenus.

 

Puis la première partie du projet de loi de finances pour 2015 :

  • 266 députés ont voté "pour" ;
  • 245 ont voté "contre"
  • 56 se sont abstenus.

sbillet.19635.gifLes élus du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine votent contre, pourquoi ?

Au terme de l’examen du projet de loi de programmation 2014-2019 et du volet recettes du projet de loi de finances pour 2015, un premier constat s’est imposé : les gardiens du temple de la finance internationale, qu’ils se situent à Bruxelles ou à Paris, sont irrémédiablement coupés des réalités et de la vie concrète des concitoyens.

C’est un sentiment de gâchis qui domine, le sentiment que les gouvernements font preuve d’une incapacité chronique à répondre aux défis de la crise économique, sociale et écologique.

La démission du politique face aux forces de l’argent génère un immense désarroi et des frustrations qui font le lit de l’extrême droite et d’une droite revancharde.

 

À ceux qui réclament un changement de cap politique, le gouvernement oppose une fin de non-recevoir, poursuivant dans la voie sans issue d’une politique exclusive de l’offre.

Depuis des mois, les députés du Front de gauche, avec d’autres, alertent sur les risques d’une telle politique déflationniste, uniquement préoccupée par la baisse du coût du travail et par la déréglementation.

 

41 milliards d’euros d’argent public : c'est le montant donné aux entreprises qui n’a eu pour l’heure aucun effet sur l’investissement et l’emploi. Partout en Europe, ces politiques échouent, en Allemagne comme en Italie. Alors que les PME s'asphixient,  les grandes entreprises sont championnes des versements de dividendes, au détriment de l’investissement productif, de la formation et des salaires.

Les baisses des dépenses publiques pénalisent l’investissement public et les ménages pour qui moins de prestations, moins de services publics, c’est moins de revenus.

 

3,7 milliards d’euros : c'est la baisse programmée des dotations aux collectivités locales + 28 milliards d’euros cumulés sur cinq ans, baisse qui s’ajoute à l’indigence de l’enveloppe des contrats de plan État-région à venir.

Cette baisse aura des conséquences dangereuses sur l’investissement public, sur l’emploi local et sur le service public de proximité, particulièrement dans les territoires fragilisés dont notre département.

 

Bruxelles tentent d'imposer des contraintes, contraintes auxquelles notre pays a souscrit en acceptant le six-pack (six mesures législatives pour renforcer la gouvernance économique) et en adoptant le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance). Elles servent de prétexte à l’intensification des réformes libérales.

Au bout du compte, les français auront droit à la double peine : mesures de régression sociale d’un côté, austérité budgétaire renforcée de l’autre.

 

Il serait temps que le Gouvernement tire les enseignements de son échec et accepte d’ouvrir le débat avec tous ceux qui réclament une réorientation de la politique économique.

Le combat de la gauche, ce n’est pas de transporter les pauvres en autocar le dimanche dans des centres commerciaux pour qu’ils y dépensent l’argent qu’ils n’ont pas.

Le combat de la gauche, ce n’est pas de diviser nos concitoyens en opposant chômeurs et salariés, ni de défaire ce que des décennies de luttes ont permis d’arracher en matière de solidarité, de droits sociaux et de protection collective.

 

Les députés du Front de gauche sont porteurs de propositions alternatives pour réorienter l’argent vers l’investissement et l’emploi. Il faut aujourd’hui remettre à plat l’ensemble de l'architecture fiscale du pays… comme le Président de la République s’y était d'ailleurs engagé.

Pour les élus du GDR, il est prioritaire :

de refondre l’impôt sur le revenu pour en refaire un impôt citoyen, juste et progressif.

de baisser la TVA,

de promouvoir une fiscalité locale plus juste et plus efficace.

 

Tout le monde est favorable au redressement des comptes publics, mais cela passe par une véritable guerre contre la fraude et l’évasion fiscales, par la remise à plat des défiscalisations (crédit d’impôt compétitivité emploi, crédit d’impôt recherche, multiples investissements immobiliers).

 

Parce que les élus du GDR croient au progrès, ils ont voté contre les orientations libérales de ces deux projets de loi budgétaires.

 

 

 

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 14:34
AUJOURD'HUI : les Pyrénées-Orientales c'est 31 cantons
DEMAIN : ce sera 17 cantons

 

Qu'est ce qui va changer ?

Les conseillers départementaux vont remplacer les conseillers généraux dès les 22 et 29 mars 2015. Ces élections remplacent les élections cantonales telles qu'on les connaissait jusqu'alors et qui étaient initialement prévues en 2014 et 2017.

Les conseillers généraux communistes/Front de gauche du Conseil Général ont refusé de voter le découpage cantonal, les parlementaires de la même obédience politique ont voté contre la loi qui a conduit à ce découpage.

Le découpage des nouveaux cantons proposé par le préfet des PO s’est fait sans consultation réelle des populations et des élus locaux.

C’est le fondement même de la loi que les élus communistes/Front de Gauche remettent en cause, en effet :

Elle tourne le dos à la proportionnelle, seul moyen d’une démocratie et d’une représentativité juste ;

Elle conforte la tendance au cumul de mandat ;

Elle ne traduit pas la réalité territoriale de notre département et en particulier sa dimension rurale

Elle ne rend pas visible les responsabilités politiques en positionnant deux élus sur le même territoire qui peuvent en avoir deux visions bien différentes (binôme*).

 

* L'élection des conseillers départementaux consiste à élire un binôme de candidats au scrutin majoritaire à deux tours. Ce binôme doit être constitué de deux personnes de sexe différent dont les noms sont ordonnés dans l'ordre alphabétique.

 


 

 

 

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Présentation

  • : Le blog du groupe Front de gauche du Conseil général des Pyrénées-Orientales
  • Contact

Les élus

Alvarez

Jean-Louis ALVAREZ

Président du groupe Front de gauche

Président de la Commission Transports et Déplacements Doux

Canton d'Olette

 

 

 

cassoly1Guy CASSOLY

Président de la Commission Eau, Assainissement

Maire de Los Masos

Canton de Prades

 

 

 

Jean-VilaJean VILA

Président de la Commission Enfance, Famille, PMI

2e Vice-Président du Conseil général des P-O

6e Vice-Président de la Communauté d'Agglo Perpignan-Méditerranée

Maire de Cabestany

Canton de Perpignan III

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