Lors du débat sur l'opportunité d'augmenter la taxe foncière sur les propriétés bâties de 1% lors de l'examen du budget primitif en séance publique du 13 février 2012, Jean Vila, pour le groupe Front de gauche, a expliqué pourquoi le groupe s'abstiendra sur ce dossier :
« La crise que nous connaissons, c'est la crise du capitalisme, c'est la crise du système en place. C'est le président Sarkozy, c'est le chômage, c'est la précarité.
Pour relever la croissance, avoir la seule obsession de l'investissement des collectivités territoriales, c'est se tromper... On marche sur la tête ! Les augmentations d'impôts, de la TVA impactent directement le pouvoir d'achat des familles. Pourtant, pour relancer l'économie, il faut faire l'inverse, il faut accroître le pouvoir d'achat.
Augmenter de 1 % la taxe foncière sur les propriétés bâties pour récolter 1 million d'euros, c'est en fait demander aux familles de payer. Ce n'est pas juste de faire payer les plus pauvres, de sacrifier l'achat d'une maison aux revenus les plus modestes. Nous pouvons faire des économies sans augmenter les impôts. Par exemple, Madame la Présidente, dites publiquement que vous êtes prête à vous assoir autour d'une table avec l'Agglo pour signer une convention entre le Conseil général et Perpignan – Méditerranée pour une mutualisation des transports par bus.
Que l'on investisse 100 millions d'euros ou 99 millions, cela ne changera pas grand chose. C'est pourquoi le groupe Front de gauche s'abstiendra sur ce rapport. »